J’ai fait un rêve un soir, sous forme de bande annonce de film, j’étais l’acteur principal et je jouais le rôle d’un homme atteint d’une névrose obsessionnelle. Je me souviens des premières images de cette bande annonce, il… je suis sur une plage, j’y marche puis soudainement je m’arrête et regarde mes mains, je trouve que quelque chose ne colle pas, qu'il y a quelque chose en trop. Peu à peu je rentre mon pouce à l’intérieur de ma main et là je me dis « Voilà, c'est ça, quand le pouce ne dépasse pas c'est plus joli ». Je ne me souviens plus du reste de la bande annonce, juste de la fin où on voit cet homme dans un hôpital, sa tête greffée dans son ventre, les bras cousus le long de son corps, les jambes reliées, on le voit, entouré de médecins prêts à l’opérer une énième fois. Je me souviens de cette simple phrase qu’il dit à ce moment là, cette simple phrase qui régnait sur sa folie : je veux seulement que rien ne dépasse.

Plus que les horribles images que mon esprit à crée, je retiens de ce rêve un sentiment ; une sorte de satisfaction mélancolique avec ce petit goût âcre tout au fond car on sait que ce qui est là ne suffira pas, mais la fascination avant tout pour ce bien être éphémère.

.Ce petit sentiment que procure une coupure quand tout va mal.
.C'est un sentiment qui me manque.

Parole de Poète Disparu