Il a deverser toute sa colère, toute sa vanité, toute son lexique malfaisant. Il m'a dit tout ces mots d'amour que je ne lui avais jamais dit. Il les a tous dit, tous et leurs contraires. Moi je n'ai rien dit, je n'ai jamais rien dit et ça aussi c'était mal. "Ton silence me fait mal" me dit-il. Mais sais-tu qu'en parlant je t'en ferai encore plus ?
Tu me reproches de ne t'avoir jamais dit je t'aime, "Je ne pouvais pas" lui répondis-je. "Ce ne sont pourtant que trois mots, c'est pas très compliqué.", mon silence ne lui a pas plu alors il m'a forcé. "Il aurait fallut... que je le pense pour pouvoir le dire..."
Je n'ai pas aimé son silence.
Puis il a pleuré. Sois un homme ! Ne pleure pas ! Qu'est-ce que tu peux faire pitié quand tu pleures ! Qu'est-ce que je me trouve imbécile à ne pas savoir quoi faire de tes larmes ! Il a pleuré en silence, je suis resté là à le regarder. Puis il m'a posé la question, juste un mot.
"Pourquoi ?"
Pourquoi je ne t'aimais pas ? Pourquoi je ne me suis pas forcé ? Pourquoi je t'y ai laissé croire ? Pourquoi toi ? Pourquoi avoir accepté de sortir avec toi ? Tout ça et toute les autres questions en ce seul mot.
"Je ne sais pas" qui sonna comme le fameux "ce n'est pas ma faute" de Laclos, ça ne suffisait pas, mais c'était là ma seule réponse.
Adrian... Je ne t'aimais pas, tu étais parfait pourtant, mais je ne t'aimais pas... Mais je ne sais pas... je ne sais pas pourquoi.
Parole de Poète Disparu
Rêver par O[ph]elia lors de Ses Belles Journées....